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<h3>Une peur des araignées pour tester l'EFT sur une personne septique.</h3>
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<p>Voici un cas traité par Alexandre Lamoisson, étudiant EFT en cours de supervision.
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Remarquez que les mots utilisés sont ceux de sa cliente. Fussent-ils argotiques. <br />
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Je me rappelle avoir utilisé une phrase telle que :<br />
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-ATTENTION Âmes sensibles s’abstenir ! -<br />
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«Même si je ne supporte pas ce scrach quand j’écrase une araignée, je...»
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Par ailleurs, notez qu’Alexandre a gardé à l’esprit de bien amener chaque aspect à 0. Ceci permet que les aspects travaillés ne seront pas re-activés à la moindre occasion.
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<br /><br />Geneviève Gagos<br />
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</p><hr />
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Cette personne est « forcée » à arrêter de fumer car elle va se faire opérer dans 2 semaines des halux valgus (oignons), et qu’elle « cicatrise » mal. Elle n'a pas vraiment envie d'arrêter de fumer et est plutôt acculée. Elle se dit très résistante, et fainéante. Elle aime bien jouer et n’a pas peur d’être ridicule (je prends cela comme une grande chance). Elle me prévient qu’elle est dubitative et très rationnelle. Je la rassure en lui disant que cette méthode est très rationnelle.<br /><br />
Elle me rappelle qu’elle a une phobie pour les araignées : elle a des difficultés à dire le mot. Une amie à elle lui en a envoyé une photo sur son téléphone portable : impossible de la regarder !<br /><br />
Je lui propose pour découvrir la technique EFT, pour qu’elle la valide, s’approprie la méthode et rationalise son efficacité, un court travail sur cette phobie, avant notre séance d’acupuncture programmée : j’ai un créneau de 2 heures donc suffisamment de temps pour cet accompagnement. Je lui ai présenté et proposé l’EFT parce qu’elle doute un peu de la possibilité d’arrêter de fumer avec l’acupuncture : elle a déjà fait de l’acupuncture « au laser », cela a marché… mais elle a repris. Elle est d’accord d’essayer sur le sujet de sa phobie.
Cette personne a vraiment des réactions fortes, à la moindre évocation du mot «araignée » déjà, en en voyant une image ou en une en vrai. Elle me dit que cela dépend aussi parfois du contexte : elle peut voir une araignée dans un autre pays, sur sa toile ou non. Il y a quelque part la notion de chose qui se trouve à sa place… ou non… (à se rappeler pour plus tard).<br /><br />
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Après mon questionnement nous décidons de travailler sur cette première phrase :
Même si je sens des picotements dans les mâchoires quand je vois une araignée, je... 5 – 0
Plus rien quand elle pense à l’araignée : elle a du mal à imaginer à une distance raisonnable, pour pouvoir travailler dessus. On décide donc de passer à des images (pour avoir la distance nécessaire). Elle cherche sur son Iphone des images d’araignées sur le net car elle ne retrouve pas celle de son amie. Elle tombe sur une page où il y a plein d’images d’araignées et lâche un : « Oh putain » qui vient du cœur.<br /><br />
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Même si si je dis « Oh putain » quand je vois une araignée, je …<br /><br />
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..on rigole bien et on fait une ronde courte là-dessus.
Elle regarde alors un dessin d’araignée sur son Iphone : <br /><br />
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«Même si j’ai des contractions quand je vois une araignée (et parfois « un dessin d’araignée »), je m’accepte complètement, ou j’essaie de m’accepter complètement 8 – 2 – 2 – 0<br /><br />
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Il apparaît ici, qu’elle a des difficultés à dire à dire « je m’aime ». Nous remarquons la choses ensemble.
Puis nous voyons qu’il y a encore un petit quelque chose : <br /><br />
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«Même si ça me contracte quand je vois une araignée, je …»7 – 0<br /><br />
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Elle retombe sur la multitude de petites images d’araignées : «oh putain !»<br /><br />
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Mais cela va mieux, c’est comme un réflexe. Elle veut passer à autre chose. Nous choisissons un dessin un peu plus « crade ».<br /><br />
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Même si je salive quand je vois une araignée, je… 6 – 3 – 0. <br /><br />
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En disant parfois qu’elle n’allait pas la manger, etc… On prend du recul avec le rire. <br /><br />
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Même si je me coupe (la respiration), je … 8 – 1,5 – 1,5 – 0<br /><br />
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Même si je me sens écoeurée, je … 8 – 5 – 1,5 – 1 – 0,25 – 0 . <br /><br />
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Elle me dit qu’elle avait pas envie que cela soit à 0 !!!, et puis en continuant, c’est arrivé à 0 : le temps de dire au-revoir à ce niveau de sa phobie.
Nous passons à une photo de peluche d’araignée. Elle dit qu’elle bloque l’émotion, qu’elle arrive à gérer. Elle veut aller sur une photo d’araignée.
Je choisis pour elle une photo sans toile, et avec de belles couleurs jaunes.<br /><br />
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Même si si j’ai un petit poids qui m’étouffe, je … 8 – 5.<br /><br />
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Même si je me sens comprimée, je … 8 – 5 – 3 – 0. car changement léger d’aspect.<br /><br />
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L’aspect précédant n’étant pas arrivé à 0 nous revenons dessus :
Même si j’ai un petit poids qui m’étouffe : 0. <br /><br />
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Même si je sens une coupure, je… 5 – 1,5…
Même si ça me coupe et que j’ai du mal à respirer, je… 5 – 0.
Ok plus de coupure.<br /><br />
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Même si je me sens encore un peu oppressée, je … 2 – 0. <br /><br />
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C’est elle qui a proposé directement cette phrase ainsi que la suivante : <br /><br />
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Même si ça me fait chier de me sentir oppressée, je … 2 – 0.
Ok : pour elle ce n’est plus qu’une photo. Il n’y a pas de quoi en faire une affaire. <br /><br />
Je la remercie, lui fais remarquer quel formidable travail elle a réalisé, et lui demande si elle imaginait pouvoir regarder une photo d’araignée deux heures avant, sans ressentir de gêne. <br /><br />Sans commentaire. <br /><br />
Elle se sent un peu shootée, pas fatiguée, et ne sent pas le besoin de faire une ronde sur cela.
Nous arrêtons pour aujourd’hui. Elle a découvert la méthode. Je lui donne quelques recommandations : qu’elle ne s’aventure pas trop sur les araignées toute seule tant que nous n’aurons pas testé cela ensemble et lui rappelle qu’elle connaît désormais la procédure d’urgence en cas de besoin. Qu’elle peut également utiliser la technique en pensée si elle ne souhaite pas tapoter en public.<br /><br />
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Nous travaillerons une prochaine séance sur sa demande d’arrêter de fumer, car maintenant elle semble convaincue de la méthode : elle accepte.
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Alexandre Lamoisson <br />
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Paris<br />
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