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2013-09-09 16:15:13 +02:00

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<h1>EFT - emotional freedom techniques </h1>
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Peur de se noyer
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(Note daprès celle de Gary Craig : Les lecteurs de cet article sont supposés avoir une connaissance pratique de lEFT. Les débutants peuvent en tirer profit mais il leur est conseillé de lire le Manuel gratuit ou dacquérir les DVD EFT de Gary Craig (en anglais <a href="http://www.emofree.com/a/?3005/2">Vidéos de Gary Craig</a> ) dun coût très abordable afin de mieux le comprendre (ainsi que les premières traductions en français : voir pour cela le site www.technique-eft.com. NDT)
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Bonjour à tous,
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Deborah Mitnik donne une suite à son précédent article « WATER IS DANGEROUS »
( Leau est dangereuse ), avec cet autre cas de phobie de leau. Dans celui-ci elle insiste sur lintérêt quil y a à faire raconter son histoire au client tout en tapotant. Cela a lavantage dassocier le client à son problème, avec tous ses détails (aspects), au fur et à mesure quils apparaissent dans le récit.
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Quand cette méthode est bien maîtrisée, elle peut apporter beaucoup à vos séances dEFT.<br /><br />
Bien amicalement, Gary
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Par Deborah Mitnik
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Bonjour EFT,
Après avoir écrit « water is dangerous » (sur la guérison complète dune phobie de leau chez mon petit-fils de trois ans Avi, en quelques heures dEFT), jai réalisé que javais une autre histoire deau à partager avec vous.
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Il y a deux ans, Rebecca, une petite fille de 9 ans est venue me voir. Rebecca, après avoir failli se noyer, avait développé une grande peur de leau, particulièrement en piscine. Cette petite fille très brillante détestait avoir cet obstacle dans sa vie ! Elle était fière de son indépendance et de ses nombreux succès. Cétait une musicienne accomplie, un crack en maths et elle son vocabulaire était certainement aussi étendu que le mien. Elle avait déjà lu bien des livres que je navais lus pour la première fois quaprès le bac !
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Cette peur nouvelle pour nager la contrariait. Elle ne voulait pas quelle lempêche de vivre pleinement sa vie.
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Comme Rebecca sexprimait très bien et était très intelligente, je décidai de commencer à tapoter immédiatement, avant même quelle commence son récit. Je lui ai demandé de me regarder et de tapoter sur tous les endroits je tapotais sur moi.
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Je ne me suis pas préoccupée du tout des phrases de préparation mais nous avons tapoté sur le point de karaté avant chaque séquence. Je nai pas pensé quil en faille davantage car elle était très « branchée » sur le traumatisme dès le début de la séance.
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Elle racontait lhistoire pendant que je tapotais sur moi-même, sans rien dire, sur tous les points, et elle mimitait, passant dun méridien à lautre. Je mentionnerai les points entre parenthèses pour vous montrer ce que je veux dire. Je transcris de mémoire, aussi fidèlement que me le permettent mes souvenirs :
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« Anne » [ la sœur aînée de Rebecca ] (DS) ma saisie par jeu (CO) pendant que je faisais simplement la planche dans le petit bain. (SO) Anne ma attrapée et (SN) elle ma fait tournoyer de droite et de gauche (SB), si bien que jai été envoyée jusquau grand bain (CL). Jai presque réussi à atteindre le bord (SB) mais pas tout à fait (PK). Je me suis enfoncée sous leau (DS). Quand jai refait surface (CO) Anne avait une lueur dans lœil qui ma terrifiée (SO). Jétais convaincue quelle voulait me noyer (SN). Mais à ce moment- Anne a attrapé ma main (SB) et ma tirée vers le petit bain (CL). Jétais terrifiée, je tremblais, je toussais et je crachais de leau. (SB). »
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Donc, au lieu demployer des phrases de rappel, des recadrages, des déclarations de pardon, les mots « complètement et profondément » ou tout autre langage élaboré, jai simplement demandé à Rebecca de me raconter ce quil était arrivé. Pendant quelle parlait nous tapotions toutes les deux. Je ne lai jamais interrompue, je nai jamais interprété ou jugé ce quelle disait. En racontant les faits, elle était « branchée » dessus en permanence. Puisque je me tenais « hors de son chemin » je lui laissais la possibilité dêtre toujours attentive aux sentiments que lincident lui procurait, à son évolution, à la signification quil avait pour elle sur linstant.
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Je ne lui ai jamais demandé dévaluer son niveau dintensité.
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Nous avons continué à tapoter pendant quelle faisait quatre fois le récit de lincident, à chaque fois lhistoire devenait de plus en plus détaillée et son état émotionnel saméliorait.
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Elle aimait beaucoup le geste même de tapoter et commençait à se détendre. Elle pouvait de mieux en mieux imaginer la scène de façon réaliste et nous navons eu quà la rejouer tout en nous regardant lune lautre tapoter.
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Vous connaissez déjà le résultat.
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Pendant la séance qui dura un peu plus dune heure, Rebecca se sentit de plus en plus à laise avec leau, et même à lidée de nager dans une piscine et daller elle navait pas pied. Elle dit : « Maintenant je peux me voir en train daller je nai pas pied sans avoir peur ».
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Deux jours plus tard elle mappela pour me dire quelle sétait inscrite à un club de natation !
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Et voilà pour le traumatisme !
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Deborah Mitnik, LCSW-C
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Texte du site de Gary Craig www.emofree.com traduit par Martine Mauvais
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