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2013-09-09 16:15:13 +02:00

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<p>Comme vous le savez, lEFT peut nous aider dans notre quotidien, dans le traitement de nos événements difficiles du passé et également pour nous préparer à un événement à venir.<br />
Cest en traitant toutes nos appréhensions que nous pourrons alors nous laisser surprendre et vivre avec beaucoup plus de sérénité une aventure qui aurait été particulièrement stressante sans lutilisation préalable de lEFT.<br /><br />
Manon Kaltenmark passionnée d'alpinisme a emporté l'EFT avec elle, dans son expédition au Népal. <br />
Je vous laisse découvrir ce magnifique témoignage avec tous ces instants lEFT lui ont permis daller au-delà de ses attentes et de ses espérances...<br /><br />Amicalement<br />Geneviève</p>
<h1>Ascension du Manaslu par Manon Kaltenmark</h1>
<p>En tant que pratiquante et passionnée dalpinisme, en vue de mon projet dascension du Manaslu, un sommet de + de 8000m au Népal, je voulais être préparée mentalement, en complément de ma préparation physique. Cest à cette occasion, que jai eu lopportunité et la chance de rencontrer Geneviève Gagos. Départ pour 6 semaines, du 10 septembre au 23 octobre 2011.
<br /><br />
Neuf mois plus tôt, jétais le jour de Noël au sommet de lAconcagua, en Argentine (6962m) premier presque 7000 m après quelques expéditions de + de 6000m au Népal et en Bolivie.<br />
Mon rêve se concrétise : un sommet de plus de 8000m serait alors peut-être possible ?
</p>
<h2>LEFT au-delà des attentes, des espérances…</h2>
<p>Lors de 2 séances individuelles, javais donc travaillé sur la peur des gerçures aux doigts (qui sont très douloureuses) occasionnées par le froid, sur la peur du passage de léchelle métallique à traverser au-dessus dune crevasse, la notion de sécurité (le milieu hostile, être autonome…), laltitude et ses conséquences, « la zone de la mort », la peur de ma condition physique et quelquefois mes doutes. Comment vais-je gérer toutes mes émotions, liées également à mes difficultés dans ma vie personnelle ?
<br /><br />
Lors de la partie trek pour aller au camp de base (4900m), préparation pour lacclimatation, puisque nous passions un col à 5200m, le matin du J6 (le 15/9) en marchant, je ressens une douleur dans le genou droit. Alors aussitôt, je fais ma séance dEFT avec le protocole « même si jai peur quant à cette petite douleur dans le genou droit et ses conséquences pour la suite, déjà présente dès le 2ème jour de marche… je maime et je maccepte comme je suis ». Douleur qui se cumule à des œdèmes sur le dessus des pieds, que jai à Katmandu (capitale du Népal) et à la peur du froid, froid que je ne connais pas dans des conditions éventuellement extrêmes et à une telle altitude.
<br /><br />
Il mest difficile alors de faire les exercices en faisant attention je mets les pieds, le sentier étant escarpé et parsemé avec des pierres, humides par la pluie. Je commence le protocole, ne sais plus trop jen suis en le faisant mentalement. Je recommence et recommence et cela me demande une attention supplémentaire. Dautres fois, cest plus simple et le protocole est continu.<br />
Très rapidement, la douleur au genou a disparu, et je constate labsence des œdèmes le soir dans la tente. Cette peur du froid ne me préoccupe plus, très rapidement.
Jai envie, besoin de mimprégner des lieux, des sons et donc préfère marcher seule par moments, ce qui me permet aussi dêtre plus attentive à ce qui se passe en moi, à ce que je ressens et de pouvoir faire lEFT.
<br /><br />
<u>J 10 (le 19/9) :</u> je fais mes séances dEFT mentalement pour :</p>
<uL>
<li>« même si jai peur de ne pas avoir le rythme, la forme physique vu le projet… »,</li>
<li> « même si jai peur, car jai un peu mal à la tête, côté droit… »,</li>
<li> « même si jai peur davoir des diarrhées pendant lascension en groupe dans la neige, en pleine nuit dans la tente en devant sortir dans la précipitation, en devant mhabiller très chaudement et mextirper de la chaleur de mon sac de couchage… »,</li>
<li> « même si jai peur, car je sens que jai des difficultés à ouvrir mes yeux (œdèmes) »… </lI></ul>
<p>En montant selon le chemin… il mest difficile de faire le protocole. Cela me prend des minutes et des minutes, parce que je voulais le faire, pour des points précis et comme je devais être attentive, cela ma demandé de la persévérance. <br />
Mais très rapidement, je me suis rendue compte que je navais plus mal à la tête (cela aura été la seule fois). Aussi, je ne me suis plus jamais posée la question de ma condition physique (elle était bonne et jétais confiante) et nai plus eu dœdèmes au niveau des yeux. Une fois une nuit, jai eu de la diarrhée (cétait pour tester lEFT ?) ; cela aura été lunique fois !
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<center> <img src="ManonKaltenmark.jpg" alt="Manon Kaltenmark" /></center><br /><br />
Le passage sur léchelle métallique du camp 1 au camp 2, je lai passé sans aucune difficulté (je mattendais à ce quelle soit beaucoup plus longue). Dautant plus quune jeune femme, qui était dans une tente à côté des nôtres au camp de base et qui est une alpiniste chevronnée, avec plusieurs expériences de sommets de + de 8000 m, nous disait ne pas aimer les passer, ces échelles. Alors, moi, « simple amateur » !
<br /><br />
<center> <img src="ManonKaltenmark2.jpg" alt="Manon Kaltenmark" /></center><br /><br />
<u>J 11, le 20/9 :</u> séance dEFT avant de me réveiller : « même si jai peur au camp de base davoir une tente sale et que la fermeture éclair ne ferme pas bien, parce que, au cas jarrive la dernière (pour prendre mon temps et ne pas me mettre la pression) je maime et je maccepte complètement ». Ma tente était propre et la fermeture éclair fonctionnait bien. Cela sest produit une fois dans les camps supérieurs, mais je nai pas eu froid, mon sac de couchage étant très chaud et jétais fatiguée. Cela ne ma pas posé de difficulté, de constater quavec le froid, elle ne fermait plus complètement.
<br /><br />
<u>J 16, le 25/9 : </u>« même si jai peur par le poids à porter pour les camps daltitude avec tout le matériel pour la suite… », dautant que je vois le chef dexpé très attentif à son épouse, quant au poids de son sac à dos. Mon mari souvent pesait mon sac à dos, lors de courses dalpinisme dans les Alpes, et prenait des effets quil mettait dans son sac. , je dois être autonome et faire seule… Cela na aucunement été une difficulté pour moi.
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<u>J 17, le 26/9 : j</u>ai la sensation davoir du mal à respirer dans la nuit (pourtant javais la tête bien surélevée) et froid aux pieds. Un peu plus tard, je constate, que je respire sans problème.
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Séance dEFT en allant du camp 2 (6400m) au camp 3 (6900m) : avec mon émotion croissante, mes larmes en marchant en pensant à mes difficultés de couple. Je me retourne, personne nest derrière moi, je peux pleurer et « tapote » au dessus de mes clavicules jusquà ce que je mapaise. Apaisement, qui nest cependant pas aussi important que quand je fais le protocole, mais je le fais rapidement par crainte que quelquun arrive dans mon champ et se demande ce que je fais à me « taper » au dessus de la poitrine.
<br /><br />
<u>Camp 3 : </u><br />
Nous (3 du groupe sur les 6 membres, avec 3 sherpas) commençons à partir du C3, le matin à 7h en direction du C4 (7400 m) et après une centaine de mètres, un des membres ne se sentant pas bien veut redescendre (il va le faire avec son sherpa). On sarrête et Pierre (le seul du groupe qui avait choisi de prendre de loxygène, sil en avait besoin) me demande ce quon fait : continue-t-on ou redescend-on ensemble ?<br />
, le vide, je ne sais pas quoi répondre, quoi faire. Je me sens partagée. Le sherpa qui est juste devant moi, me dit « you are a strong woman » et me montre la direction « vers plus haut », pour continuer. Javais à lesprit ce que nous avait dit le chef dexpédition « la cohésion du groupe, pas se la jouer perso. ». Et , je nai pas eu le réflexe de lEFT. « Même si je ne sais pas quelle décision prendre… je maime et je maccepte complètement ». Le temps passait et me semblait long… Nous sommes redescendus finalement tous les 3, avec les 3 sherpas. <br /><br />
La nuit précédente navait pas été super, car nous avions dormi à 3 dans une tente prévue pour 3, avec tout notre gros matériel (sacs de couchage volumineux dans lesquels on dormait, réveil par ceux qui se lèvent la nuit pour uriner, pas de place pour se retourner…), mais je métais sentie en forme physique et morale.
<br /><br />
Geneviève Gagos mavait confié que lEFT pouvait avoir des effets au-delà des attentes, des espérances… Je nai pas su le mettre en pratique complètement !<br />
Je nai eu aucune gerçure aux doigts, et ai mis rarement de la crème sur les pieds. Cétait simplement pour prendre soin de moi, dans la tente au camp de base, puisque javais le temps de prendre le temps. Geneviève Gagos me disait quon pouvait prévenir par lEFT ; elle avait raison !
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le 1er février 2012 <br /> Manon Kaltenmark</p>