Bonjour à tous,
Gary Craig est intervenu bénévolement
avec un assistant, dans une Centrale Pénitentiaire
auprès de condamnés à
perpétuité. Cela a été une
expérience très forte, bouleversante,
qui avait pourtant très mal commencé.
Il avait affaire à des hommes rudes, qui n’avaient
rien à perdre, à mille lieues de
l’univers des techniques énergétiques.
Gary a entrepris de présenter l’EFT aux
prisonniers comme il le fait toujours avec succès
à tout autre public. Mais cela a été
un beau chahut, ce public-là n’en avait rien
à faire de cette technique bizarre, et l’a
manifesté bruyamment et
grossièrement.
Comme le montrent les vidéos, Gary est un homme
très respectueux des autres, et qui parle un anglais
châtié. Il a tout d’abord
été déstabilisé, mais il
avait très à cœur
d’introduire l’EFT en milieu carcéral.
Puis … EUREKA !!! Il a réalisé que
dans ces circonstances exceptionnelles il avait oublié le
B.A. BA de ce métier qu’il connaît si
bien : L’ETABLISSEMENT DU RAPPORT avec la personne ou avec le
groupe, c’est-à-dire la
création d’un climat de confiance,
d’empathie, de telle sorte que le « client
» se sente accepté sans jugement, compris,
à l’aise, parce que son interlocuteur parle le
même langage que lui, qu’ils partagent,
momentanément au moins, le même
« modèle du monde »…
Mais le professionnalisme a vite repris le dessus … Gary
s’est mis à les insulter vigoureusement avec leur
propre vocabulaire, leur disant qu’il n’en
n’avait rien à f…d’eux, et
qu’ils n’avaient qu’à
retourner dans leurs foutues cellules, contempler leurs chiottes
pourries, et autres aménités …
J’ignorais qu’il avait un tel vocabulaire !
Ils se sont mis à l’écouter avec
attention … La séance a été
très encourageante, émouvante même, et
Gary Craig a formé une personne qui peut continuer
à intervenir dans cette prison.
Je vous ai raconté cette histoire, pour que vous touchiez du
doigt à quel point l’établissement de
ce fameux rapport est le préalable INDISPENSABLE
à la réussite d’un traitement EFT (et
pas seulement !). Ainsi pour obtenir la confiance d’un
enfant, il vaut mieux jouer avec lui trois quarts d’heure
avant de travailler, et ensuite, quand c’est le moment,
introduire les tapotements comme un autre plaisir partagé,
que de se hâter de faire du travail «
sérieux » et de le braquer, sans doute pour
longtemps.
Dans le texte qui suit la personne n’aurait pas oser dire de
gros mots, mais vous verrez comme l’auteur utilise pour elle
avec profit ceux qui correspondent bien à son ressenti :